À l'occasion d'un débat sur la France rurale  face à la disparition des services publics organisé au Sénat, j'ai souhaité interpeller le Gouvernement sur deux catégories de services publics qui me semblent revêtir une importance toute particulière en milieu rural : les structures d'accueil de jeunes enfants d'une part, et la couverture médicale d'autre part.

📌S'agissant des structures d'accueil des jeunes enfants, nombre de ces structures sont gérées par des associations qui finissent souvent par en transférer la gestion des communes, ce qui peut constituer une charge financière insurmontable pour ces dernières.

📌S'agissant du maintien d'une bonne couverture médicale dans les zones rurales, j'ai souhaité attirer à nouveau l'attention du Gouvernement sur la modification du calcul des indemnités kilométriques des infirmières libérales qui exercent en zone rurale et de Montagne entraînant pour elles des pertes financières pouvant aller jusqu'à 30 % ! Dans ces conditions, bon nombre de praticiens sont découragés et décident d'interrompre leur activité ou d'exercer dans des zones plus densément peuplées au détriment des patients situés en zone rurale et de Montagne. Il s'agit là d'une rupture d'égalité criante devant le service public le plus élémentaire : celui de la santé.

La réponse de la ministre est au-delà de la déception ! Il est navrant de constater l'indifférence et l'impuissance de ce Gouvernement sur tant de sujets capitaux pour nos concitoyens et nos territoires ! Les leçons de la crise des gilets jaunes n'ont vraisemblablement pas été tirées...